Ce soir je ferme la cantine et verrouille la Trabant, l’heure est à la fête!
Margot a 10 ans, sortez le Margaux!!!!
Viens-là mon mangeux d’poutine que j’te serve un beau grand bol extra fromage pour l’occasion ! MDR (Merci de rien)
Et parce qu’un dixième anniversaire ça se fête en grand et que j’ne fais jamais rien à moitié, ce sera « Spécial sauce Margaux ». Pouah, quel sens du raffinement ! Je sais, t’en bave rien qu’à y penser…
Mais surtout, parlant de bave… Parce que tu le vaux bien, prépares-toi à recevoir des gigalitres d’une bave millésimée qui en rendrait Garbi jaloux, le pauvre… Et n’oublies pas de sortir ton bavoir parce qu’après toutes ces années de sécrétions accumulées, ça va faire des dégâts mon homme…!!! SLURP!
p.s. : « À part ça la photo là dis donc, c'est le petit studio dans le jardin pour les amis de pas sages! Il y aura un aquarium j'espère pour accueillir notre ti poisson rouge »
-Au fait t’as changé l’eau du poisson j’espère? Paix à son âme… à Solange, Rémi, le Général, Lucie, Annie et toute ta bande de joyeux lurons. Lundi, 9 heures, j’t’attends sur mon divan en peau de vache pour ta thérapipi… (si tu veux mon avis t’es un cas perdu mais bon, comme t'insistes…)
Le magot de Margaux
Que de cris sans éclat prisonniers du silence
Mon âme est cent issues quand s’écrit un regard
Exhumant de l’iris ces secrets que j’amarre
Île est telle en partage où l’ami prend naît sens.
C’est tant d’éclats de vert que de tessons à rire
Venus ouvrir la veine au pays des veinards
Y mettre baume au beurre en nos cœurs épinards
En mille mots sots d’Oh quatre sans cou férir.
Fée rire ou pleurer mais bougeons popotins
L’éther ankylosé sur les terres du vers
Voix là se nourrissant au détour d’une artère
L’envers d’une rigole halo d’un lendemain.
Sol en pleurs de rire si s’élèvent nos verres
A pied tombent à pic en jouant cœur atout
Qu’aussi taudis totems aussitôt dits tabous
Ils font boules de neige endroit verni en vers.
La vois-tu ingénue avec ses doigts d’Orphée?
Là tissant nos rêves au fil de ses rameaux
Ici posant tes pas aux sentes de mes mots
Au centre de mon cœur un brin ébouriffé.
L’amitié s’étoffe d’un chemin de traverse
Resserrée sous la fibre ombragée des passants
Où se noue d’un poème au céans de l’instant
L’ailleurs en liberté que l’océan déverse.
Ce chemin dans la main sans paume de discorde
Mais paumés si petits pousser la chansonnette
Avec des airs à euh qui se marient au net
Purs instruments du cœur à vibrer des dix cordes.
Cette paume en brasier aux prunelles d’enfant
Est offrande à serrer sur le tranchant de l’âme
Sirius si servant en portera la flamme
Pour éclairer ta route au quatre coins du vent.
S’étrennant par la main et traînant un nuage
Nous jetterons un sort à l’amer de tes larmes
Nous ferons du rire la plus belle des armes
Sirius investie en guise d’héritage.
L’esprit piqué au vif le mors de rire* aux dents *(mdr)
L’humour à butiner tant essaimer d’art-dare
Mots semés et s’aimer d’une amitié sans dard
Sans vol maugréent du vent s’envolent confidents!
Si telle est ta lumière à l’effroi de mes anges
Je peindrai l’angélus d’un grand sceau étoilé
Sonnerai l’ange élu à mes zèles déployés
Volant de mes ailes à l’assaut de Solange.
Poutine dînons nous? Margot dit non, eau toi
Divine, je dis vin puis nous nous avinons
En des mots pas si vains pacifiés, devinons
Qu’amitié ça devint chantée dessous les toits!
Le silence emmuré salutaire à ces pages
Une voix que les maux par delà les frontières
Enivrent d’abandon pour te dire en prière:
Joyeux noël J.C bénissons ce cépage!
J-C (rimarien) & Nad
25 janvier 2006