La nuit
La nuit on meurt
On meurt de nous
On meurt debout
La nuit, de peur.
Nuages en robes blanches qu’un vent soulève
Inconstantes vapeurs, où êtes-vous ?
Il est des chemins perdus interdits de rêve,
Que jonchent et sont épars souvenirs de nous.
Le jour un pleur
Un pleur de nous
Un pleur, c’est tout
De jour trompeur.
Visages roses de l’amour que le temps creuse
Masques du bonheur, que dites-vous ?
Oubliées les vagues bleues de chair heureuse,
La mer qui se retire est grise en ses remous.
La nuit debout
Je meurs de nous
Amour trompeur
Un pleur, c’est tout.
Théo
2013/2014