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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:23

    eros-et-psyche

 

Eros et Thanatos


J’aime les trains de soir qui emportent au seuil 
Des tunnels de la nuit des voyageurs hagards ; 
J’aime le rouge et noir du soleil qui se bat 
Et vit son dernier cri dans un sanglant nuage ; 

L’appel blanc des mouettes au bleu de l’océan, 
Ton ventre qui me veut vivant dans son écrin, 
La mort pâle qui guette un ultime faux-pas, 
L’arbre qui s’élève à l’invite du ciel. 

J’aime 

J’aime le cœur des fous battant quatre cents coups, 
Les larmes que l’un verse à la douleur de l’autre, 
Le vent qui va sifflant les notes du néant, 
Les flocons fossoyeurs des fastes de l’été. 

J’aime la mort qui vient, c’est le prix de l’amour ; 
Si j’étais éternel, éternelle la nuit ! 
Le désir inutile aurait tissé l’ennui, 
Je ne t’aimerais pas … Et je ne vivrais pas. 

Théo

Novembre 2006

commentaires

N
Coucou J-M,<br /> Hum hum ... Éros et Thanatos, ça me dit quelque chose (mdr). Ah ces fameuses pulsions, que tu décris ici à merveille. Ce poème je l'ai lu et relu plusieurs fois. Il fait parti de ces poèmes chez<br /> toi que j'adore. Avec des métaphores subtiles, une musique des mots et une grande profondeur. J'aimerais citer particulièrement ces vers-ci : « J’aime la mort qui vient, c’est le prix de<br /> l’amour », « J’aime le rouge et noir du soleil qui se bat, Et vit son dernier cri dans un sanglant nuage ». Deux concepts indissociables : L'amour et la mort … Bravo<br /> « Maestro »:)<br /> Bisous<br /> Nad
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