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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 16:18

Complètement fauchée


Complètement fauchée

Après deux ans sans emploi

Laure Ambar sort toute heureuse

De son entretien d’embauche.

Pour rejoindre l’avenue Foch

Elle traverse bien dans les clous :

Ça se résume à quelques bandes blanches peintes au sol

Ce qu’on appelle maladroitement :

Un passage protégé.

Complètement verglacée

La rue est une vraie patinoire

A l’angle de l’épicier Fauchon

Un homme au volant d’une Porsche

Roule à tombeau ouvert vers son nid de débauche :

Ça se résume à une bande de vicieux nantis

Ce qu’on appelle pompeusement :

Un cercle privé.

Laure Ambar et Laurent Barre

Dans la plus parfaite homonymie

Avaient une chance infinitésimale de se rencontrer :

Ça se résume à une seconde, au verre de trop

Ce qu’on appelle communément :

Le vice qui tue.

La patinoire, le coup de patin

La Porsche dérape le verglas sonne

Laurent Barre ce chauffard plein aux as

Roule sur Laure Ambar

Complètement fauchée.


JCE Tianjin 07/06/2012

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 16:15

Amuser la galerie

 

Questions à bâtons (de dynamite?) rompus avec un mineur de fond peu rompu aux questions de fond d’un journaliste « corrompu ».

-Vaut-il mieux sauter sur une mine ou sur une femme?

-Si c’est une femme qui a bonne mine, pourquoi pas mais si elle ne paie pas de mine, je ne paie pas non plus!

-Ah mais plus que bonne mine, je vous parle d’une bombe.

-Si c’est l’effet d’une bombe sexuelle, je bombe le torse mais de là à sauter sur une bombe; Certes j’aime faire la bombe mais m’en faire une, c’est une autre affaire!

-Exit la bombe, que dîtes-vous alors d’une femme canon que nous dénichons de derrière les fagots?

-Sans m’exciter je vous réponds que Je n’y connais guère en fagots ni en nichons ni même en canons de beauté mais si c’est du genre grosse Bertha à porter aux nues, dans ce cas, non merci, qu’on me laisse en paix.

-Disons alors un petit canon scié par votre charme ou votre humour.

-Sans ciller, si c’est pour s’en enfiler quelques-unes derrière la cravate, j’suis déjà la gueule noire alors complètement gris ça m’fait pas peur, j’suis pas contre me taper un canon ou deux, ce n’est pas la mère à voir mais de là à tirer douze coups de canons; pis avec un canon, le boulet n’est jamais bien loin.

-C’est toujours mieux que des coups de grisou mais si tel est votre choix, exit aussi le canon, vous en tant que mineur, dans le fond que diriez-vous d’une femme majeure, certes avec des formes mais sans qu’elle ait pour autant un âge canonique.

-Ouille, j’suis pas du genre à refuser d’aller au charbon, j’sais pertinemment qu’un canon nique mais de là à me taper une vieille taupe.

-Ne vous méprenez pas, je pensais à une taupe modèle histoire d’amuser la galerie.

-M’enfin vous pensez qu’on a que ça à foutre dans nos galeries et pis vous me prenez pour qui: une poupée mannequin qui sue pose nue, dopée aux barbituriques je suppose, non merci, ce genre de poupée bien roulée surtout dans la farine et que je ne peux pas voir en peinture même histoire d’amuser la galerie. Non, même si c’est « taupe du top  » j’ai trop peur qu’elle soit contaminée.

-Mais contaminée par qui, par quoi ?

-Le bassin miné pardi, le cul, par dizaines même.

-Non mais elle pourrait être gonflable la poupée.

-Certainement pas, l’année dernière, pour avoir la paix car je la gonflais trop, ma femme m’en a fait cadeau d’une, au moment de passer à l’acte, elle s’est dégonflée!

-Dans ce cas pourquoi ne pas choisir une gamine?

-J’suis pas du genre effets minets même plutôt mâle dans ma peau mais comme il y a de grandes chances qu’elle soit mineure, ça me poserait un problème majeur qui risquerait de me miner de remords.

-En somme il ne vous reste que la mine.

-(Le mineur la mine radieuse) : j’ai tellement l’habitude d’y descendre que pour une fois dans ma vie je tomberai sur la bonne: elle me fera monter en faisant de moi des cendres………

-À la bonne heure, donc il ne vous reste plus qu’à trouver où cette bonne niche*

Mine de rien, voici un mineur de fond et un journaliste dont le fond est bien illuminé : le journaleux a tout mais le coron n’a rien!


JCE Tianjin 19/05/2012


*Paraîtrait que la jolie pépée niche le long du canal au pied du terril !

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:50

Un Hiver à consoler


Novembre.
Le jour où la mort fête les siens.
Cette année là, l’hiver était en avance. Et devant l’insistance presque guerrière de celui-ci à se mettre en place, l’automne lui cédât le pas. Sans combattre…

C’est ce jour là, qu'elle vint au monde, avec un mois de retard. Au premier cri qu’elle accepta, après plusieurs tentatives de tout le corps médical, d’émettre… tout le quartier fut plongé dans l’obscurité. Dans la clinique, le générateur prit le relais. Et alors que tout semblait rentrer dans l’ordre, toutes les fenêtres de l’étage s’ouvrirent brusquement. D’un seul mouvement. Un tourbillon de vent glacé pénétra instantanément dans la salle de travail. Portant l’hiver en son sein. Mais personne ne vit ce qu’il se passa alors.

L’hiver se figea devant le nourrisson et…
Tomba éperdument amoureux.


Tout l’étage était en effervescence. Ils couraient tous, en tout sens, pour clore les fenêtres. Tous étaient frigorifiés. Tous sauf… le nouveau né. Il ne pleurait plus. Il semblait ailleurs, presque en transe. Paisible. Le vent glacé l’enveloppait. Pourtant... il ne l’atteignait pas. Au contraire. Il semblait dans son élément. Aucun membre du personnel soignant ne comprenait ce qu’il se passait. Dès que l’un deux prenait le nourrisson dans ses bras, il se mettait à hurler. Et dès que l’on ne s’en préoccupait plus, il redevenait calme. L’on essaya de poser la petite fille sur le corps de la mère. Les hurlements qu’elle poussa étaient si effrayants que la mère la repoussa dans les bras du père. Mais rien ne changea. On la déposa alors dans son berceau.

L’hiver était en extase.
L’enfant lui appartenait.
Il parcourait son corps de ses doigts venteux. S’immisçant dans ses veines. Il se sentait vivre. Comme jamais. Dans chacun de ses battements de cœur. « Elle est à moi… à moi. » Mais il savait, qu’elle était trop jeune pour le contenir. Elle ne survivrait jamais, s’il prenait possession de son corps si tôt. Alors, il la quittât…


Elle réclama aussitôt l’attention de sa mère.
La sage-femme, bouleversée et un peu effrayée par tout ce qui venait de se passer, s’empressa de la lui remettre.
On dit que les parents furent, dès lors, comblés.
(Mais... rien n'est moins sûr.)
La mère encore sous le choc du rejet de sa progéniture, n’était pas à l’aise avec cette petite fille au regard perçant. Elle l’aimait, certainement. Mais elle savait que quelque chose s’était passé. Elle avait cette impression sourde qu’elle perdait sa fille. À la minute où le vent avait sifflé à ses oreilles, où le froid avait transi son corps, elle avait senti le monde basculer. En une fraction de seconde, une toute petite, une minuscule seconde, elle avait su que sa fille n’était plus à elle. Ainsi, elle commença à se détacher de cette inconnue gisant sur son ventre.

L’hiver, qui ne savait comment rester au plus près de sa chose, cherchait un moyen pour être présent dans sa vie. C’est à ce moment là qu’il pris conscience de la présence du père. Tout s’éclaira.
Il prit possession du géniteur, de son corps. De son âme. De son esprit. Et son regard devint dur et froid. Sans vie. Sa femme ne l’intéressait plus. Si ce n’est la petite fille, là, sur le ventre créateur.
L’hiver était au plus près de l’être qu’il chérissait par-dessus tout. En toute légitimité. Désormais elle lui appartenait corps et âme. Il avait tous les droits. L’extase qu’il avait ressentit un peu plus tôt n’était rien en comparaison de l’émotion qui le saisit… maintenant, elle est vraiment à moi !
Aussitôt que l’hiver trouva son nouveau contenant sa « chose » se remit à hurler…


Elle se calma dans les bras paternel.
L’heureux papa était au petit soin pour sa fille. Il chercha un prénom. Il décida de la nommer Elle, en souvenir de sa jeune sœur, morte à l’âge de douze ans. D’une leucémie.
Dans la famille, nombreuse, une légende circulait ; l’on disait que, Elle, était née le jour des morts, qu’elle portait le nom d’une morte, on l'a surnommait Squelettor… (Elle s'écroula sous le cercueil des Mots...). La mort fût donc son repaire... inévitablement...
Car, quiconque s’approchait de trop près de Elle prenait le risque d’affronter la fureur du « Père ». Elle était sa poupée. Son jouet. Une petite femme dans son monde. Sa possession. Rien de plus, rien de moins, qu’une image, très belle, à exhiber.

Plus, Elle, se rapprochait de son père plus sa mère s’éloignait. Les années passèrent ainsi. Elle ne regardait plus sa fille, ne l’entendait plus. Elle devint si jalouse de la place de Elle dans la vie de son mari qu’elle se mit à prier pour obtenir sa mort (et elle fût complice du meurtre). Car, comme elle s'éloignait de sa fille, son mari, lui, s’éloignait d’elle.
Elle, souffrait… elle ne comprenait pas pourquoi cet éloignement. L’amour de son père était si farouche, si pesant. Et l’amour de sa mère si… défaillant.

Elle, avait des absences. Tout les matins, elle voyait sa mère s’éloigner de son champ de vision. Elle gardait le souvenir de supplique à l’encontre de sa mère… maman, maman ne me laisse pas, le Loup m’attend… de son refus de l’emmener avec elle au marché du coin. Mais elle restait seule dans l’immense couloir de la peur qui lui terrassait le cœur. Le Loup était là, invariablement. Puis tout devenait flou… si bien qu’à l’âge adulte elle perdit tout souvenir de son enfance…

Si ce n’est la peur, omniprésente, dans chacun de ses gestes. Le sang qui maculait les murs de sa chambre, du lit monstrueux. L’absence d’un réconfort. La solitude au milieu des siens. Seule, étrangère, coupable du naufrage familial. Sans jamais savoir de quoi il retournait…

Car l’hiver, par une belle journée d’été, mis son plan à exécution. Il prit possession de sa « chose »alors qu’elle allait vers ses dix printemps (peut-être moins)…

 

Saphariel

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:46

Je suis sous tes rênes

Et sourde La Terre

Attractive
Divine ambiguïté
Du Milieu
Gravité enveloppante

Ô ! Monde-source…
Ma voûte
Mon trou noir
(Me rendras-tu l’infans)
Où sont la Chauve-souris
La Veuve noire
Qui émondent
Ma voile lactée
Et accrochent des étoiles-sang
Sans rémanence
Dans les confins de l’univers
Où je m’étiole

Je suis fourbe
Lourde et ferreuse
Sourde à ma peine

Lorsque je m’écrie
Avec le sang-lien
Ô Âmonde !
Corps céleste !
Je La voie
Elle vous arpente
Son cri ne trouve d’écho
Qu’en ce néant sidéral

Pourtant
Dans Sa force est Ma force

(Chut !
Je suis en mission)


Je dois rompre l’héritage
En voyageant vers l’origine
De toutes choses
Alors j’encre
(Par)chemins nébuleux
(Dé)compose
L’infiniment mineur

L’on pourrait croire
Que je reste sourde
Que ma révérence
Est un effondrement
Un Lieu sans fondement
D’aucuns vous diraient
Qu’à l’invisible nul n’est tenu

Sauf à leurs yeux vêtus
À leurs noms… possessifs
Si fabuleusement vétuste


Je leur répondrais
(Peut-être)
« Tout au plus
Une ex-pension »

Certes !

Je suis souterraine
Visible à mes yeux dénudés

Mais me voilà…

Nue

Mue par toi
Ô ! Ma jolie penne
J’exprime le big-bang
Qui me gouverne
Et me charpente

L’écriture est la psyché
Où l’on se nie
(Trop souvent…)
Où l’on se (re)trouve
(Parfois…?)

Il n’y a pas de finitude en soi
À part soi

Car

Aller vers Soi
C’est naître plus possédé
(Que jamais...?)
Par le jeu des maux

C’est être un
« Je »

Un électron

LIBRE

 

Saphariel

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:38

Sic transit amor

 

Sic transit amor

Tu as fermé la porte, sans doute ab irato,
Acta est fabula et nous avons perdu ;
Nous ne sommes plus nous, exit alter ego ;
Passim, on voit flotter, désunis, je et tu.

Ceteris paribus, l’histoire se répète,
Toujours, le dernier mot ou l’ultima verba
Revient au silence qui parle ex cathedra
Et bâillonne l’amour … Cui bono, cui prodest ?

Oh ! Memento mori, mon amie, mon amour
Car si brève est la vie qu’il faut, nolens volens,
S’aimer sine qua non, s’aimer, s’aimer toujours !
Carpe diem, car demain, dans le temps qui l’évince,

Se déliera au vent, alea jacta est.
Alius es hodie atque olim eras,
Moi aussi j’ai changé mais je suis de ta race,
Amoureux de ta main, je resterai son geste.

Amour, te semper amavi ex animo,
Le temps te figera en un instant plus beau
Le vent fustigera les traces des chevaux
Mais toi, tu resteras, unguibus et rostro.

Théo
31 mars 2006

***

Note : j’ai commencé ce texte pour m'amuser en pensant y inclure des locutions latines courantes en français … Puis j’ai fini par écrire en latin quelques vers, ce qui change l’esprit de l’exercice.

Signification des locutions :

Ab irato : sous le coup de la colère
Acta est fabula : la pièce est jouée
Exit : littéralement « il sort » … Plus simplement : terminé …
Alter ego : autre moi-même
Passim : ça et là, en divers endroits
Ceteris paribus : toutes choses égales
Ultima verba : les toutes dernières paroles
Ex cathedra : « du haut de la chaire », avec une autorité qui s’impose
Cui bono, cui prodest ? : à qui cela profite-t-il ? (jargon juridique)
Memento mori : rappelle-toi la mort …La vie est brève !
Nolens volens : bon gré, mal gré (littéralement : ne voulant pas, voulant)
Carpe diem : cueille le jour (vers du poète Horace, devise épicurienne)
Sine qua non : tout le monde la connaît celle-là :-)
Alea jacta est : le sort en est jeté (phrase de César, dit-on, franchissant le Rubicon)
Unguibus et rostro : (par le) bec et (les) ongles … becs et ongles, sans lâcher prise.

Les deux phrases intercalées :
Alius es hodie atque olim eras : tu es autre aujourd’hui que tu n’étais jadis
Te semper amavi ex animo : je t’ai toujours aimé(e) de toute mon âme.

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:34

Parfois ... Jeu-rêve

 

Parfois … Jeu-rêve

 

Parfois je me demande en quoi la mer dit vague,
Pourquoi l’amer est tendre et multiplie son pain,
Comment font les chevaux du soleil qui descend
Pour courir mort aux dents.

Et toi qui me demandes si je te haine encor,
Quand ton injuste ciel court l’écho de mon corps !
Je vole à tire-d’elle, je fais le plein des sens,
Jusqu’au septième fiel.

Tu es mon haine-mie sans partage, Carthage,
Qu’il faut détruire un jour, comme disait l’ancien,
Tu es ma poor-Sélène qu’il faut briser enfin,
L’arme à l’œil, larme au pied.

Parfois je vous deux mande et me retrouve seul,
Souvent la mer étendre aux rives du bonheur,
Puis j’éteins l’allume-hier …
Et retourne au linceul.

Théo
5 mars 2007

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:31

Le livre de ta peau

 

Le livre de ta peau

J’ouvris le livre de ta peau et commençai ma lecture.
Au loin le souffle des bateaux … J’allais penché sur ton haleine,
Et nous voguions au fil des mots du livre écrit par ceux qui s’aiment.
Par un nuage accompagnée, la Lune quêtait l’aventure.

Au cœur de tes lèvres, perdu, dont l’ourlet fut mon destin,
Je me réfugiai dans l’asile de l’abandon d’entre tes mains.
Et tu mourus à l’inquiétude de savoir ce qu’est demain
Lorsque ma bouche emplie de toi fit de ton corps l’objet du mien.

Le vent du sud faisait trembler la flamme des langues mêlées,
S’engouffrant par la fenêtre, toutes bougies affolées,
Et tes cheveux évanouis sur la chaleur de mon épaule
Faisaient au flanc de mon corps nu comme le reste d’une étole.

Jamais depuis, quand un bateau retourne au port de mes années,
Toujours la pluie battant, de ma mémoire les volets,
Ne s’est éteinte la chaleur que tu portas dans ma poitrine
Ce soir de feu où nous ouvrîmes le livre qu’on ne termine

Jamais.

Théo

Novembre 2005

5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 18:12

le soleil mignon sculpture sculpture photo-p153803774880732

 

Le pompon dans l'arbre

 

Le château plein de fleurs
Dans l'arbre
La fille est dans le château
Elle est belle
Dans une couronne
Douce, brillante, jolie
Elle court, elle saute, elle est drôle
Et tout le monde rit
Elle a de gros souliers comme les clowns
Jaunes
Il y a des assiettes sur ses souliers
Et les lacets sont des spaghettis
C'est drôle
Le soleil rit
Brille
Le soleil a du poil c'est pour ça qu'il est chaud...

 

Dialogue entre la petite fille et le soleil:


« Bonjour mon soleil »
« Allo. Comment tu t'appelles? »
« Je m'appelle pompon et j'ai les joues rouges comme les cerises »
« Pourquoi tu t'appelles pompon? »
« Parce que mes yeux sont des pompons qui bougent. Ils sont ronds et
verts comme une pomme verte »
« C'est drôle parce que moi j'aime beaucoup les pommes vertes qui
dansent sur mes trucs pointus (les rayons...) »
« Alors, tu es belle petite fille, comme le soleil... »

Vincent, 6 ans

4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 14:51

automne

     

L'automne

 

 

J'entends des oiseaux chantonner dans le vent

 

Des oiseaux de toutes les couleurs

 

Qui partent vers le sud

 

Aux pays des chaleurs.

 

 

Je sens la douce odeur des fruits mûrs

 

L'odeur des pommes colorées

 

Je sens l'odeur de l'automne dans les champs.

 

 

Je vois des oiseaux danser dans le vent

 

Des oiseaux contents

 

Se préparant pour leur long voyage

 

Dans le temps.

 

 

Thomas, 9 ans   

10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 23:01

    encore

 

Encore

 

Quelques printemps encore

Et quelques corps-à-corps

Au champ du lit de l’aube,

Quand la nuit se dérobe.

 

La voussure du ciel

Sur celle des épaules -

Mais droiture essentielle

Des regards qui se frôlent.

 

Le temps qui nous apprend

Ce que le temps nous prend :

L’oreiller resté vide

A la lune livide.

 

Le regret des rosiers

De la pluie de l’été

Fait sanglot d’un pétale,

Le soir, sur une dalle.

 

Le mystère est glacé,

L’infini sidéral,

Quand du monde en métal

Monte l’homme muet.

 

Quelques printemps encore

Aux fenêtres du corps

Pour que je voie l’aurore

En vainqueur de la mort.

 

Théo

Avril 2011

L'amarrée Des Mots

  • : L'amarrée des mots
  • : « Si ce que tu dis n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi... » - Eric-Emmanuel Schmitt
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