Soleils
Sans doute sont soleils abonnés à des îles,
Qui brillent à l’appel et brûlent de longs cils ;
Sans doute sont des mains posées sur des peaux brunes,
Qui cherchent le sésame à l’entrée de vos urnes.
Peut-être à l’ascension d’horizontales fées
Planterai-je un drapeau au septième du ciel ;
Alors comblant le vide d’une énième belle,
Je ferai l’effraction de corps nus et défaits.
Mais la pierre d’amour restera un mystère,
Hiéroglyphe insoluble au ton chair de rosette,
Jamais je ne saurai ce que pour moi vous êtes.
Sans doute vos soleils sont étoiles qui meurent,
Et qui brillent d’autant que se rapproche l’heure
Où l’ombre invitera mon ciel et l’univers.
Théo
3 mars 2007
Nad 07/09/2013 20:32