Réponse
Aux bougies affaissées par de trop longues veilles
Il lisait le passé
Près la cendre entassée de la cheminée noire
D’une maison distraite à l’écart de la ville.
Pour connaître l’amour il contournait la vie,
Rêvant ne dormant pas,
Suspendu au silence fragile
Qu’un vent mauvais mordait.
Le doute allait sans bruit mais lui trouant le cœur :
Avait-il vécu d’erreur ?
Rêve immobile il attendait
Comme un enfant de l’ombre qu’il était.
La pluie lui répondit dans un ruissellement,
L’éclair le découpa, rompant l’obscurité,
Sur le mur de ses souvenirs ;
Il comprit qu’il vivait et avança d’un pas.
Théo
Mai 2012