Le Spectre de l’étrange... Ère
L’étrange est un être naïf
Un cadavre... intime
L'espoir... l'errance
Un désert si familier
J'ai ce tendre bourbier
D’où surgit l’insane
Des profondeurs
Et tel le bourbier mouvant
Lunaire ténébreux
Je rampe… boueuse
Ombre dévorant
Le corps désaccordé
Autant que noueux
De l’enfance timorée
Je me gorge de sang
De cette tendresse
Qui décharne de tout
De cette tendresse
Qui vous égorge
Vous laissant comme morte
De n’être pas obéissante
Au reflet de leur félonie
Moi… j’étais une enfant
Une petite fille
Une grande sœur
Je n’ai jamais voulu
Être ce Spectre
Réfléchissant
Leur chair putréfiée
Saphariel
ELOY 18/12/2012 02:45
Nad 18/10/2012 23:19