CATHARSIS
Vaines étincelles du rire
Dans l’âtre sournois de ses flammes
A ravager en un soupir
Les sauvages remords d’une âme.
Cet outil tranchant qui s’ennuie
Sur les aiguilles de l’horloge
Ce spectre intemporel de nuits
Où l’enfance n’a plus de loge.
Dans l’éden de son inconscient
La scie guette où l’oubli acquitte ;
Transfert de ces instants latents
D’un ego en mal névrotique.
Tu t’es bâti un mur de pierres
Où l’écho du rire est un pleur
Quand Œdipe ne fut qu’un tiers
A fleur de peau au fond du cœur.
La vie refoule et ça te blesse
Esprit greffé présent fané ;
Tu es dans ce jardin sans cesse
Remuant tes vertes années.
Ose, de ce glauque marais
Tirer la quintessence d’or,
De ton passé chasser l’ivraie
De ce jardin naîtra l’aurore.
Voici ton mal libre de chaînes
Devant le tain de ce psyché
Où l’étincelle n’est plus vaine
Si l’amour fou n’est pas péché.
JCE
eloy 13/04/2014 05:05
Nad 14/04/2014 22:05
Nad 16/03/2014 18:55
Saphariel 13/03/2014 15:58