À celui qui…
Rendre c'est ultime...
L’occulte menace
Sangsue ceignant
La commissure de mes lèvres
Ma fièvre
Ma fièvre
(L'aurai-je rêvé...)
Son sous-rire
Méphistophélique
Son infecte gestation…
Indigne
L'indigeste
Indigeste
Lui rendre le Verbe
Funeste
De sa dentition perfide…
Luciférienne
Crashant le réel
De sa langue bifide
D’un simple
« Motus mon ange »
Je ne refuse plus rien
Mais je rends Tout
La radiance de l’holocauste
La famine des sens
Le ghetto de son ire
L'Amor qui nécrose
(Est-ce... Est-ce...
Vraiment
Un détail de l'histoire)
Cette ciguë qui m’anime
Qui me mine
Que je rumine
Cette vaillante Petite sœur
Qui tremble
Brisée
Dans la pâleur de mon charnier
Lui rendre
Son ego sans trique
La Tour Treize
Aux Cent Persiennes
L’envers
La terreur
D’une cage d’ascenseur
En haut… en bas
En haut… en bas
Je ne refuse plus rien
Mais je rends Tout
*
Car je sais qu’en…
Moins de dix ans
Un Ange sauta…
Même s’il était déjà mort
Car de cuirasse
Je n’avais que l’amour
Et j’y ai cru
Si long... temps
Je vous aim... ais
(Cela aurait dû suffire)
Mais moi…
J’étais aveugle
Comme une ecchymose
*
À l’Aube…
Alors si les non-dit
De leurs canines effilochées
Si la meute de molosses affamés
Qui parcourt l’hémoglobine
De mes artères poudreuse
S’interrogent sur leur sort
J’aimerais que ces mots
Soient leur cénotaphe
J’aimerais en secret
Dans ce trait que j’esquisse
Ils déterrent
Ma juvénile sérénité
Saphariel